2021 - Communiqués de l'URIF FO
l'expression de l'Union Régionale d'Ile de France FORCE OUVRIERE - URIF-FO
Les collabos, ce sont eux !
1er Mai, journée internationale de revendications des travailleurs, après deux ans de "privation" de manifestations par l'état d'urgence et les lois de sécurité du gouvernement, nous permettait de retrouver, à l'occasion du 150ème anniversaire de la Commune de Paris, les rues parisiennes.
D'abord pour l'URIF FO le matin au Mur des Fédérés et sur la tombe de Léon Jouhaux et par un meeting, Place Gambetta où 250 militants étaient présents pour entendre les discours d'Yves Veyrier, secrétaire général de la CGT-FO et Gabriel Gaudy, secrétaire général de l'URIF FO.
L'après-midi, les organisations syndicales, grâce à l'appel unitaire des URIF FO - CGT – FSU - SOLIDAIRES et des organisations étudiantes et lycéennes, ont pu se retrouver entre la place de la République et Nation.
Plus de 500 militants de l'URIF FO, comme ils le font depuis plusieurs années, revendiquaient dans la rue sur les positions portées par les salariés dans les entreprises. D'abord, contre l'état d'urgence, le confinement, le couvre-feu mais également contre la loi de sécurité globale et toutes les dispositions qui privent le monde du travail et plus largement les Français des libertés individuelles et collectives tout en fichant les syndicalistes.
Nous portions les revendications des salariés, des retraités et des chômeurs
- Affirmant la nécessité d'augmenter les salaires, les retraites et les minimas sociaux.
- Affirmant la nécessité de revenir sur la loi détruisant l'assurance chômage.
- Affirmant que nous n'accepterons jamais la fin des 42 régimes de retraite, des régimes spéciaux et du code des pensions civiles et militaires.
- Affirmant notre opposition aux plans sociaux et à tous les licenciements et aux délocalisations qui se poursuivent.
- Affirmant notre soutien inconditionnel aux personnels soignants et à leur lutte pour avoir les moyens de prendre en charge tous les malades qu'ils soient atteints de la Covid ou de toute autre maladie les conduisant à être pris en charge dans des hôpitaux ne souffrant pas de la fermeture de lits, de services, de personnels et même d'hôpitaux entiers.
- Affirmant que l'on ne peut continuer à privatiser nos grands services publics comme EDF – SNCF – RATP et la répercussion sur les prix et les services rendus à toute la population.
- Affirmant que nous ne sommes pas dupes de la volonté du gouvernement, sous couvert de déficit de la sécurité sociale, de s'attaquer à cette dernière, alors que rien n'aurait été possible pendant cette crise sanitaire si les personnels et les services n'avaient pas été là.
- Affirmant que l'on ne peut faire disparaitre la culture, les comédiens et tout le monde du spectacle en laissant fermer tous ces grands dispositifs de culture et en n'accompagnant pas tous les personnels, comédiens, artistes du spectacle vivant en les étranglant financièrement.
- Affirmant que tous nos services publics, que nous venons de citer, ont permis avec d'autres comme pôle emploi, la sécurité sociale, les finances … ainsi que notre système scolaire, les enseignants et les personnels, trop malmenés depuis le début de la crise sanitaire et qui souvent découvrent que des classes fermeront encore au cours des prochains mois et que les conditions sanitaires ne sont toujours pas là, de vivre tout simplement.
- Affirmant que ceux que l'on nomme de la seconde ligne n'ont toujours pas la reconnaissance de leur engagement souvent au péril de leur vie.
Il est sûr que moins nous descendons dans la rue et que l'exécutif fait tout pour qu'il en soit ainsi, cela leur permet de continuer à assener ses mauvais coups.
Tout doit donc être fait pour que le syndicalisme, celui du 1er Mai dans la rue retrouvée, soit muselé.
Un 1er Mai encore une fois de violences, avec l'intervention des forces de l'ordre coupant le cortège syndical entre le carré de tête et l'URIF CGT pour nous mettre en difficultés alors que des groupes tentaient déjà d'empêcher la progression de la manifestation syndicale.
On ne nous empêchera pas de revendiquer !
On ne nous empêchera pas de manifester !
Ces mêmes groupes décidés à créer les affrontements, brulaient des poubelles devant le cortège syndical en le bloquant pendant près d'une heure et bombardaient le carré de tête intersyndical de jets de bouteilles et d'objets divers.
La fin de manifestation, place de la Nation, démontrait la volonté de ces groupes de s'en prendre au mouvement syndical. Nos camarades de la CGT qui entraient les premiers sur la place furent sauvagement agressés, camions vandalisés et tagués, militants blessés au nombre d'une vingtaine.
L'URIF FO condamne ces actes qui démontrent que ces commandos étaient venus pour s'attaquer au mouvement syndical et l'empêcher de revendiquer et de manifester librement.
En agissant ainsi, ils font la démonstration qu'ils sont les "alliés" du pouvoir et que ce sont eux qui sont de véritables collabos.
Si nous avions été en tête du cortège ce sont nos véhicules qui auraient été vandalisés démontrant bien que leur seul "ennemi" est bien le mouvement syndical.
L'URIF FO tient à marquer sa solidarité, son soutien et ses fraternelles amitiés aux camarades de la CGT qui n'ont fait, avec nos militants, ceux de la FSU et de SOLIDAIRES qui étaient en tête de cortège, que protéger les salariés pacifistes et heureux de pouvoir défiler en retrouvant leur liberté.
L’URIF FO apporte également son soutien et son amitié aux camarades de l’UD FO du Puy de Dôme dont les locaux viennent d’être vandalisés, ce qui démontre la volonté de certains de s’attaquer au seul mouvement syndical.
Nous militons depuis des années avec les militants des URIF CGT – FSU – SOLIDAIRES, ils ne sont pas plus collabos que nous qui luttons pour la défense des travailleurs.
Les vrais collabos sont ceux qui cassent, essaient de nous discréditer et "accompagnent" ainsi la politique menée par le Capital.
N'en déplaise à ces vrais "collabos", nous allons poursuivre nos combats avec l'URIF CGT – la FSU – SOLIDAIRES – L'UNEF – La FIDL et l'UNL.
Nos revendications portées dans les manifestations sont dans la continuité de l'engagement au service du peuple des Communards de la Commune de Paris.
Paris, le 3 mai 2021
1er mai de l'URIF FO
Pas de confinement
Pas d'état d'urgence
Pas de couvre-feu
L'URIF FO se prépare activement au 1er Mai 2021.
Matin du 1er Mai :
D'abord, le matin de ce 1er Mai, fidèles à nos engagements depuis plus de 20 ans, nous nous rendrons au Mur des Fédérés à 9H30. Chacun le sait nous ne pouvons être plus de 6, contrairement aux repas au Palais Vivienne et dans les églises parisiennes pour les messes de Pâques. Par contre, l'autorisation nous est accordée de nous rassembler place Gambetta à 10 heures où le secrétaire général de la Confédération, Yves Veyrier, prendra la parole ainsi que le secrétaire général de l'URIF FO, Gabriel Gaudy.
La mobilisation se poursuit activement et les nombreux retours des secrétaires de syndicats sont encourageants. Il faut poursuivre cette mobilisation qui démontre notre volonté de ne pas accepter que l'état d'urgence soit une véritable arme de guerre contre le syndicalisme.
Tous nos secrétaires de syndicats doivent poursuivre leur engagement pour une mobilisation de combat.
Après-midi du 1er Mai :
Après différents contacts et une réunion des URIF FO – CGT – FSU – SOLIDAIRES mais également l'UNEF et l'UNL, nous avons pu réaliser un appel commun sur des revendications claires.
Cet appel débouche sur une manifestation unitaire qui partira de la place de la République à 14H pour se rendre place de la Nation.
Bien évidemment l'URIF FO doit y prendre toute sa place sur les revendications que nous portons depuis de nombreuses années et plus particulièrement depuis le début de l'épidémie. Elle a contribué à créer la mise en place de dispositifs qui s'attaquent aux libertés individuelles et collectives.
L'état d'urgence "règne" depuis plus d'un an avec ses cortèges de confinement, de couvre-feu, de loi sécurité globale et de répression avec la volonté de voir disparaitre des syndicats et notamment le syndicat étudiant UNEF.
Notre 1er Mai sera celui d'une opposition farouche à cette politique et aux retraits de toutes les dispositions qui fichent les militants syndicaux, politiques et associatifs; qui font surveiller les manifestants par des drones, qui ne permettent plus de filmer les mouvements dans les manifestations permettant comme cela était le cas jusqu'à présent d'avoir un droit de recours en cas de blessures ou de violences subies, qui décident d'augmenter considérablement les effectifs des polices municipales et des services de sécurité privée.
Mais c'est aussi la condamnation de l'existence d'un "cabinet noir" nommé Conseil de défense qui décide à lui seul, c'est-à-dire à quelques personnes, sans débat démocratique, de porter atteinte à toutes les libertés, toujours sous couvert de pandémie.
C'est aussi à cela que l'URIF FO s'opposera le 1er Mai 2021
Pour l'URIF FO, le 1er Mai doit être une journée internationale de revendications de la classe ouvrière et ce d'autant plus que nous fêtons le 150ème anniversaire de la Commune de Paris.
L'URIF FO revendique encore et toujours :
- L'augmentation générale des salaires, des retraites et des minimas sociaux, alors qu'aucune négociation n'existe depuis plus d'un an dans toutes les branches professionnelles et que les pertes de pouvoir d'achat sont importantes.
- L'arrêt de toute velléité de remettre en cause les 42 régimes de retraites, les régimes spéciaux et le code des pensions civiles et militaires. L'arrêt de la volonté du Président de la République d'imposer un régime universel par point qui a fait la démonstration de son échec dans les pays d'Europe du Nord et des baisses considérables de pouvoir d'achat enregistrées par les retraités de ces pays.
- Le retour à une assurance chômage qui ne s'attaque pas aux droits des salariés se retrouvant au chômage dans ces périodes particulièrement difficiles pour les travailleurs et qui ne conduit pas ces derniers à rejoindre les rangs trop nombreux de ceux qui sont en situation de précarité et de pauvreté.
- La fin des délocalisations affirmée par le gouvernement et qui se poursuivent malgré tout. Il faut relocaliser toutes les activités industrielles en France.
- La pandémie ne doit pas être "l'effet d'aubaine" de la multiplication des plans sociaux et des licenciements dans le même temps où des entreprises qui encaissent les aides continuent à distribuer des dividendes aux actionnaires.
- Pas un licenciement – Pas un plan social – Des créations d'emplois partout !
- L'arrêt de la poursuite de la destruction du code du travail avec un patronat qui s'exonère de toutes ses obligations avec le télétravail et les contraintes de plus en plus lourdes qui pèsent sur les salariés.
- La renationalisation de toutes les grandes entreprises publiques qui se sont vues privatisées au cours des dernières années et l'arrêt immédiat de la volonté du pouvoir de poursuivre une politique de suppression de lits, de services, d'hôpitaux et de personnels, alors que tous font cruellement défaut dans la période actuelle et dans les années qui viendront faute d'avoir pu accueillir ceux qui devraient être opérés ou suivis pour d'autres maladies graves que la Covid. Il en est de même de la sécurité sociale qui se voit accuser de déficit pour mieux l'attaquer au moment où elle assure la prise en charge de toutes les dispositions liées à la Covid.
- Mais c'est également l'arrêt de l'ouverture à la concurrence pour la SNCF et la RATP avec la privatisation qui se poursuit.
- C'est la nécessité d'arrêter la casse d'EDF et son projet Hercule de cassure en trois entreprises conduisant à la privatisation – Le ministre de l'économie annonce aujourd'hui cet arrêt et indique qu'il "croise le fer" avec la commission européenne. Le Président de la République veut retrouver "la souveraineté" – MENSONGES – on n'appellera plus le projet Hercule mais tout en s'appelant autrement il répondra à la volonté des Allemands de voir disparaitre ce concurrent EDF qui leur fait beaucoup d'ombre pour devenir le 1er énergéticien en Europe voire dans le monde.
Chacun l'aura bien compris, les enjeux pour la classe ouvrière sont d'une importance considérable.
L'avenir de nos enfants et petits-enfants vaut bien un 1er MAI combatif, revendicatif qui démontrera que "Conseil de guerre", oh pardon "Conseil de défense" ou pas, on n'en veut pas !
Le 1er Mai, tous ensemble pour se libérer et revendiquer.
PLACE GAMBETTA à 10 HEURES
Paris, le 26 avril 2021
1er mai de l'URIF FO
Pas de confinement
Pas d'état d'urgence
Pas de couvre-feu
L'URIF FO se prépare activement au 1er Mai 2021.
Matin du 1er Mai :
D'abord, le matin de ce 1er Mai, fidèles à nos engagements depuis plus de 20 ans, nous nous rendrons au Mur des Fédérés à 9H30. Chacun le sait nous ne pouvons être plus de 6, contrairement aux repas au Palais Vivienne et dans les églises parisiennes pour les messes de Pâques. Par contre, l'autorisation nous est accordée de nous rassembler place Gambetta à 10 heures où le secrétaire général de la Confédération, Yves Veyrier, prendra la parole ainsi que le secrétaire général de l'URIF FO, Gabriel Gaudy.
La mobilisation se poursuit activement et les nombreux retours des secrétaires de syndicats sont encourageants. Il faut poursuivre cette mobilisation qui démontre notre volonté de ne pas accepter que l'état d'urgence soit une véritable arme de guerre contre le syndicalisme.
Tous nos secrétaires de syndicats doivent poursuivre leur engagement pour une mobilisation de combat.
Après-midi du 1er Mai :
Après différents contacts et une réunion des URIF FO – CGT – FSU – SOLIDAIRES mais également l'UNEF et l'UNL, nous avons pu réaliser un appel commun sur des revendications claires.
Cet appel débouche sur une manifestation unitaire qui partira de la place de la République à 14H pour se rendre place de la Nation.
Bien évidemment l'URIF FO doit y prendre toute sa place sur les revendications que nous portons depuis de nombreuses années et plus particulièrement depuis le début de l'épidémie. Elle a contribué à créer la mise en place de dispositifs qui s'attaquent aux libertés individuelles et collectives.
L'état d'urgence "règne" depuis plus d'un an avec ses cortèges de confinement, de couvre-feu, de loi sécurité globale et de répression avec la volonté de voir disparaitre des syndicats et notamment le syndicat étudiant UNEF.
Notre 1er Mai sera celui d'une opposition farouche à cette politique et aux retraits de toutes les dispositions qui fichent les militants syndicaux, politiques et associatifs; qui font surveiller les manifestants par des drones, qui ne permettent plus de filmer les mouvements dans les manifestations permettant comme cela était le cas jusqu'à présent d'avoir un droit de recours en cas de blessures ou de violences subies, qui décident d'augmenter considérablement les effectifs des polices municipales et des services de sécurité privée.
Mais c'est aussi la condamnation de l'existence d'un "cabinet noir" nommé Conseil de défense qui décide à lui seul, c'est-à-dire à quelques personnes, sans débat démocratique, de porter atteinte à toutes les libertés, toujours sous couvert de pandémie.
C'est aussi à cela que l'URIF FO s'opposera le 1er Mai 2021
Pour l'URIF FO, le 1er Mai doit être une journée internationale de revendications de la classe ouvrière et ce d'autant plus que nous fêtons le 150ème anniversaire de la Commune de Paris.
L'URIF FO revendique encore et toujours :
- L'augmentation générale des salaires, des retraites et des minimas sociaux, alors qu'aucune négociation n'existe depuis plus d'un an dans toutes les branches professionnelles et que les pertes de pouvoir d'achat sont importantes.
- L'arrêt de toute velléité de remettre en cause les 42 régimes de retraites, les régimes spéciaux et le code des pensions civiles et militaires. L'arrêt de la volonté du Président de la République d'imposer un régime universel par point qui a fait la démonstration de son échec dans les pays d'Europe du Nord et des baisses considérables de pouvoir d'achat enregistrées par les retraités de ces pays.
- Le retour à une assurance chômage qui ne s'attaque pas aux droits des salariés se retrouvant au chômage dans ces périodes particulièrement difficiles pour les travailleurs et qui ne conduit pas ces derniers à rejoindre les rangs trop nombreux de ceux qui sont en situation de précarité et de pauvreté.
- La fin des délocalisations affirmée par le gouvernement et qui se poursuivent malgré tout. Il faut relocaliser toutes les activités industrielles en France.
- La pandémie ne doit pas être "l'effet d'aubaine" de la multiplication des plans sociaux et des licenciements dans le même temps où des entreprises qui encaissent les aides continuent à distribuer des dividendes aux actionnaires.
- Pas un licenciement – Pas un plan social – Des créations d'emplois partout !
- L'arrêt de la poursuite de la destruction du code du travail avec un patronat qui s'exonère de toutes ses obligations avec le télétravail et les contraintes de plus en plus lourdes qui pèsent sur les salariés.
- La renationalisation de toutes les grandes entreprises publiques qui se sont vues privatisées au cours des dernières années et l'arrêt immédiat de la volonté du pouvoir de poursuivre une politique de suppression de lits, de services, d'hôpitaux et de personnels, alors que tous font cruellement défaut dans la période actuelle et dans les années qui viendront faute d'avoir pu accueillir ceux qui devraient être opérés ou suivis pour d'autres maladies graves que la Covid. Il en est de même de la sécurité sociale qui se voit accuser de déficit pour mieux l'attaquer au moment où elle assure la prise en charge de toutes les dispositions liées à la Covid.
- Mais c'est également l'arrêt de l'ouverture à la concurrence pour la SNCF et la RATP avec la privatisation qui se poursuit.
- C'est la nécessité d'arrêter la casse d'EDF et son projet Hercule de cassure en trois entreprises conduisant à la privatisation – Le ministre de l'économie annonce aujourd'hui cet arrêt et indique qu'il "croise le fer" avec la commission européenne. Le Président de la République veut retrouver "la souveraineté" – MENSONGES – on n'appellera plus le projet Hercule mais tout en s'appelant autrement il répondra à la volonté des Allemands de voir disparaitre ce concurrent EDF qui leur fait beaucoup d'ombre pour devenir le 1er énergéticien en Europe voire dans le monde.
Chacun l'aura bien compris, les enjeux pour la classe ouvrière sont d'une importance considérable.
L'avenir de nos enfants et petits-enfants vaut bien un 1er MAI combatif, revendicatif qui démontrera que "Conseil de guerre", oh pardon "Conseil de défense" ou pas, on n'en veut pas !
Le 1er Mai, tous ensemble pour se libérer et revendiquer.
PLACE GAMBETTA à 10 HEURES
Paris, le 26 avril 2021
1ER MAI DE L'URIF FO ET SPECTACLE
L'URIF FO engagée depuis plusieurs mois dans une lutte contre le confinement, l'état d'urgence et le couvrefeu a particulièrement pris position contre la fermeture de tous les lieux de culture, comme elle s'est opposée à la réforme de l'assurance chômage qui touchera particulièrement comédiens, artistes du spectacle vivant et intermittents de tous les secteurs du spectacle.
Aujourd'hui, ce secteur se trouve dans des difficultés majeures et les personnels et comédiens
sont en situation de précarité.
L'URIF FO, comme elle le fait depuis de nombreuses semaines, exige la réouverture de tous
les lieux de culture qui sont en capacité d'accueillir les spectateurs dans des conditions de sécurité
qui n'existent pas dans bien d'autres secteurs.
La mobilisation des camarades FO de ce secteur est essentielle depuis le début de ce combat
et nous sommes à leurs cotés comme nous le serons le 1er Mai sur les revendications claires
des structures du SNLA et de la fédération FO de la culture. Toutes nos structures FO, le 1er
Mai soutiendront les camarades du spectacle FO.
Paris, le 26 avril 2021
L'URIF FO sera présente au Salon pour l'emploi des jeunes du 4 au 7 mai 2021
L'@URIFF0 participera au SALON VIRTUEL POUR L'EMPLOI DES JEUNES ET DES MÉTIERS QUI RECRUTENT du 4 au 7 mai 2021
LE 5 DÉCEMBRE 2019,
LA DÉFENSE DES RETRAITES A LA RATP EST LE DÉBUT DU
RENFORCEMENT DU SERVICE PUBLIC
Les militants de l'UNSA TRACTION de la RATP, comme ceux de RS
(Rassemblement Syndical Bus), de Sud RATP et de FO RATP en plein débat et en
pleine action contre la réforme des retraites, appelaient à la grève reconductible à
partir du 5 décembre 2019.
Une bouffée d'oxygène formidable et un appel permettant à notre URIF FO de
s'appuyer sur ce dernier pour remobiliser notre organisation sur le plan
interprofessionnel.
Cela conduisait à un engagement au-delà de l'Ile-de-France puisque nombre de
structures appelaient, comme nous-mêmes, à relayer et à nous appuyer sur
l'engagement de nos camarades de la RATP pour mobiliser notre organisation.
Les militants de la RATP avaient bien compris que cette attaque contre les 42 régimes
de retraite remettait en cause leur régime particulier et à terme leur statut.
Ce fut un tournant dans la lutte contre la réforme des retraites et un soutien à tous
ceux, dans la lutte, depuis plusieurs mois.
Le constat des positions communes occasionnait des contacts plus directs allant
d'ailleurs au-delà des retraites quand nous portions un regard commun sur les autres
entreprises publiques comme la SNCF et EDF qui étaient touchées de plein fouet par
l'ouverture à la concurrence et la privatisation.
L'analyse des camarades de la RATP débouchait sur une réalité : l'ouverture à la
concurrence et l'éclatement de l'entreprise entrainait des formes de privatisation et la
fin du statut.
Ces camarades, comme nous-mêmes, à la SNCF et à EDF, nous nous mobilisons pour
empêcher cet éclatement. Nos camarades de la RATP luttent aujourd'hui contre
l'ouverture à la concurrence du réseau bus et donc de la fin d'une entreprise qui
permettait aux agents de passer du réseau bus au ferroviaire et dernièrement au
TRAM. Les nouvelles périodes et réformes engagées conduisent tout d'abord à des
baisses d'effectifs drastiques avec plusieurs centaines d'emplois supprimés à TRAM
et la non possibilité ou de grandes difficultés quand on sera parti pour des raisons
multiples vers le réseau ferré à revenir à TRAM.
131, rue Damrémont 75018 PARIS
E-mail : [email protected]
Site Internet : www.urif-fo.fr
@ URIFFO
Nos camarades ont décidé de ne pas "accompagner" cette politique de destruction et
ont décidé de défendre leurs collègues pour conserver leur statut et l'unité de leur
entreprise.
L'URIF FO se réjouit d'accueillir des militants qui mènent les mêmes combats que
nous. Des militants qui souhaitent se retrouver dans une organisation indépendante
dans laquelle leurs prises de position ne seront pas condamnées systématiquement.
Des militants qui d'ores et déjà se sentent impliqués, non seulement dans la défense
de leur entreprise et des agents mais également dans l'interprofessionnel. Ils seront
libres dans leur façon de conduire les négociations mais auront aussi toutes les
libertés de s'opposer à la volonté de "casser " la RATP.
Ces camarades de l'UNSA, de RS, de SUD ont fait le choix de rejoindre FO. Ils vont
retrouver des militants de FO du service public qui comme eux, sont attachés au
service public et qui feront tout pour qu'il ne disparaisse pas.
Ces camarades renforcent le service public. Ces camarades vont participer au
renforcement de FO au sein de ces services publics pour défendre les agents. Ils se
retrouvent à nos côtés et nous sommes fiers de pouvoir militer avec eux.
L'histoire ne se renouvelle jamais de la même façon. Elle n'est pas de même nature
que celle que nous avons vécue en Ile-de-France en 1998.
Avec l'arrivée de ces militants, l'organisation FO continue à renforcer le
fonctionnement d'une vraie organisation syndicale qu'elle avait perdue en cette
année 1998.
C'est un grand moment que l'arrivée de ces militants qui sont d'ores et déjà des
camarades et même des copains qui vivront avec nous ce que nous allons gagner
ensemble.
Bienvenue Camarades, heureux et fiers d'être à vos côtés.
Paris, le 9 avril 2021
2 POIDS 2 MESURES !
Notre « montée » au Mur des Fédérés, l’année du 150e anniversaire de la Commune
de Paris de 1871, était comme chaque année préparée pour que le 1er Mai soit
vraiment celui d’un premier Mai de défense des revendications de la classe ouvrière,
comme cela avait été le cas pour les Communards de 1871 qui non seulement
portaient les revendications mais les mettaient en oeuvre pendant plus de deux mois.
L’URIF FO voulait porter ses revendications fidèles à ce que la Commune portait et
défendait et qui disparaissent aujourd’hui sous les fallacieux prétextes de la crise
sanitaire.
L’état d’urgence, le couvre-feu et le conseil de défense s’attaquent bien aujourd’hui
au mouvement syndical.
Notre demande de nous rassembler au Mur des Fédérés le 1er Mai, en plein air a été
rejetée. Nous pourrions le faire mais à 6 et pas plus. Et bien oui il y a, qu’on le veuille
ou non, 2 poids - 2 mesures.
Ceux qui demandent l’autorisation et ne l’ont pas et ceux qui passent des soirées
clandestines à 40 autour d’un repas allant jusqu’à 400 € et ceux pour qui les messes
de Pâques peuvent se rassembler dans une église, serrés les uns contre les autres
«sans leurs fameux gestes barrières », sans masques et surtout sans vergogne.
La morale de cette histoire c’est que nous nous rassemblerons place Gambetta à
proximité du Mur des Fédérés à plusieurs centaines.
Irons-nous en prison ?
Allez dites-nous vite M. le Préfet si nous aurons le droit de nous rassembler au Mur
des Fédérés et Place Gambetta.
Vous voyez que nous sommes, nous, de vrais Républicains !
Paris, le 9 avril 2021
LES REVENDICATIONS !
TOUTES LES REVENDICATIONS !
RIEN QUE LES REVENDICATIONS !
Au moment où l'exécutif et surtout le Président de la République, seul, impose un
nouveau confinement, il nous faut réaffirmer que depuis un an les libertés
individuelles et collectives sont confisquées avec des difficultés majeures ; pour se
déplacer, pour s'exprimer, pour se rassembler, pour manifester.
Tout semble être fait pour que les salariés, les retraités, les chômeurs, les jeunes et
leurs organisations restent "enfermés" pour ne pas exprimer leurs mécontentements
et même leur colère.
Tout semble être fait pour que le "calme règne" avant les élections législatives et présidentielles, allant même jusqu'à vouloir interdire l'UNEF, organisation étudiante ayant démontrée depuis des dizaines d'années son utilité pour la jeunesse en particulier étudiante, son attachement à la laïcité et aux valeurs de la République.
L'exécutif, si prompt à mettre en place colloques et grands messes de toutes natures avec ses grands débats, aurait été bien inspiré d'avoir l'avis des jeunes sur la loi sur le séparatisme. Peut-être l'a-t-il d'ailleurs fait avec d'autres organisations syndicales étudiantes proches de certaines organisations syndicales de salariés si promptes à soutenir le gouvernement pour obtenir les subsides leur permettant de conduire les campagnes électorales comme celle des TPE ? On ne peut empêcher l'UNEF d'exister, l'interdire serait renier même et y compris les acquis découlant de mai 1968 et qui ont permis à la classe ouvrière de retrouver les acquis de l'après-guerre et à la jeunesse d'autres libertés.
Sur ces bases, et pour exiger également le retrait du projet de loi « séparatisme », l’URIF FO appelle à se rassembler, avec les organisations du mouvement démocratique comme la Ligue des Droits de l’Homme (LDH), jeudi 8 avril 12h00 devant le Sénat, place Pierre Dux.
On ne pourra non plus empêcher notre syndicalisme porté par l'URIF FO de poursuivre ses actions et de porter ses revendications:
- Il n’est pas scandaleux comme l'affirment pourtant certains, de revendiquer pour l'augmentation générale des retraites et des salaires et d'exiger des négociations permettant de faire évoluer les augmentations alors que plus aucune négociation n'est possible depuis plus d'un an.
- Il n’est pas scandaleux de réaffirmer que nous sommes opposés à toute remise en cause de la retraite par répartition, des 42 régimes de retraite, des régimes spéciaux et du code des pensions civiles et militaires dans le même temps où nous constatons que le régime universel souhaité par le Président et déjà utilisé dans certains pays d'Europe du Nord entraine des pertes de pouvoir d'achat considérables.
- Il n'est pas scandaleux de dire que nous exigeons qu'il n'y ait pas de réforme de l'assurance chômage qui conduira à réduire encore plus les droits de millions de salariés en les plongeant dans la précarité et la pauvreté. Cette réforme doit être abandonnée.
- Il n'est pas scandaleux de mettre l'accent sur le fait que les attaques portées par les gouvernements précédents contre le code du travail ayant entrainé des répercussions sur les conditions de vie et de travail et qui sont aujourd'hui, plus dramatiques encore avec la mise en place de pratiques sur le télétravail et sur la santé au travail qui permettent au patronat de se "libérer" de ses obligations.
- Il n'est pas scandaleux de combattre les fermetures d'entreprises, alors que l'État verse des sommes conséquentes. Le but du patronat reste inchangé, Covid ou pas, faire baisser la masse salariale. Ici, dans une chaine de restaurant, c'est éliminer la prime d'ancienneté que ces salariés payés au SMIC avaient acquise.
- Il n'est pas scandaleux de se rassembler, de manifester, de s'exprimer pour dire que nous ne supportons pas la loi d'urgence et ses couvre-feux. Que nous ne supportons pas la loi sécurité globale qui fiche, surveille, espionne en laissant les manifestants affronter toutes les violences sans avoir la possibilité de s'appuyer sur des moyens de défense pour leur propre sécurité.
- Il n'est pas scandaleux d'être aux côtés des personnels des hôpitaux mais également de tous les personnels de santé, des paramédicaux, des personnels des EHPAD, de ceux qui sont au service des personnes âgées ou des plus jeunes et qui attendent depuis plus d'un an des moyens supplémentaires et la reconnaissance de leur métier, et notamment lors de la manifestation du 8 avril des personnels de la santé privée devant le Ministère de la Santé.
Il n'est pas scandaleux de dire qu'il ne faut pas fermer les hôpitaux comme cela est prévu pour Beaujon et Bichat, comme c'est le cas pour le Val de Grâce et pour l'Hôtel Dieu, comme ce fut le cas pour St Vincent de Paul et comme c'est le cas avec la disparition d'hôpitaux de proximité un peu partout en France. Pour l'URIF FO, pas de fermeture de lits, pas d'effectifs en moins, pas de fermeture de services et d'hôpitaux. Des moyens, des moyens, des moyens, « quoi qu'il en coûte » !
- Il n'est pas scandaleux de réaffirmer que les services publics ont toujours eu un rôle essentiel pour la vie des Français. La crise sanitaire le démontre aujourd'hui. Les services publics c'est l'assurance de l'égalité de traitement, c'est la prise en charge de tous ceux qui se retrouvent en situation difficile. C'est d'abord pour les jeunes et les plus jeunes la prise en charge par les enseignants dans une école publique et républicaine de leur devenir et la transmission des connaissances. Cette égalité de traitement, c'est la sécurité sociale, ce sont les services publics de l'énergie, des transports, de la communication, de la sécurité, du traitement et du collectage des déchets…qui l'assurent continuellement y compris pendant la crise sanitaire. Pour l'URIF FO, c'est non à leur privatisation comme l'Europe l'a souhaité et comme les différents gouvernements ont obéi en privatisant déjà depuis plusieurs années, ce dernier accélérant encore les choses.
- Il n'est pas scandaleux de faire le constat que depuis un an on tente de nous "balader" avec le manque de masques, avec le manque de médicaments, avec le manque d'appareils respiratoires, avec la création des lit en réanimation et aujourd'hui avec le manque de vaccins !
Chacun l'aura bien compris ce sont nos revendications et nos prises de position.
Elles font partie du débat et personne ne nous empêchera de les porter. Nous allons continuer à le faire en nous rassemblant, en manifestant, en portant ces positions sur la voie publique, en nous exprimant partout où nous pouvons le faire.
Pour l'URIF FO, on ne peut se laisser endormir par les "doux chants des sirènes" du conseil de défense.
MAINTENANT :
LES REVENDICATIONS !
TOUTES LES REVENDICATIONS !
RIEN QUE LES REVENDICATIONS !
Paris, le 7 avril 2021
NE TOUCHEZ NI À BICHAT NI À BEAUJON
Depuis plusieurs mois déjà, l’Union Régionale Ile de France et les Unions Départementales FO des Hauts de Seine et de Paris se sont mobilisées contre la fermeture des hôpitaux Beaujon et Bichat qui devraient être « regroupés » dans un hôpital qui « pourrait » voir le jour à St Ouen.
Tout le monde sait bien que lorsque l’on regroupe des structures d’entreprises et que l’on mutualise les moyens, cela se traduit toujours par des diminutions d’effectifs. Il en est de même pour l’hôpital et nous savons aujourd’hui que la disparition de Bichat et de Beaujon c’est 400 lits en moins et 1 000 emplois qui disparaissent.
Chacun d’entre vous sait bien que lorsque nous verrons la fin de l’épidémie, les personnels soignants et tous les autres devront prendre en charge tous ceux qui atteints de maladies graves n’auront pas pu être soignés.
Ils devront prendre en charge également tous ceux marqués par une année de contraintes touchant les libertés collectives et individuelles. Les couvre-feux, les confinements à répétition, les fermetures des lieux culturels, les fermetures des universités conduisent fatalement à de graves répercussions sur le plan de la santé mentale, sans compter le fait que des milliers de personnes viendront s’ajouter au 10 millions de personnes vivant sous le
seuil de pauvreté.
C’est Bichat, c’est Beaujon qu’il nous faut tous ensemble sauver, mais ce sont également toutes les structures hospitalières partout en France qui disparaissent et notamment tous les hôpitaux de proximité, maternités et autres services.
Ce n’est plus possible de constater qu’en une année de pandémie, rien n’a avancé sur les effectifs, sur la formation, sur la reconnaissance des métiers et des salaires qui doivent aller avec, même si les 183 €, que tout le monde n’a pas touché d’ailleurs, sont toujours bon à prendre.
Notre engagement avec les personnels doit être déterminé et massif comme cela à été le cas à Beaujon où la grève a permis de déboucher sur l’obtention de postes supplémentaires pour l’achat de matériel.
400 lits supprimés – 1 000 emplois en moins avec la suppression de Bichat-Beaujon c’est à l’horizon 2028.
C’est demain.
Avec nous, mobilisez vous en signant massivement les pétitions que nous lançons en ligne et qui nous permettrons de manifester en masse auprès de l’exécutif Président de la République et gouvernement.
L’HÔPITAL IL EST Á NOUS !
A Paris, en pleine pandémie on ferme le Val-de-Grâce et on s’attaque à l’Hôtel Dieu où ce ne sont que par les actions et manifestations que, pour l’instant, les urgences n’ont pas fermé.
Paris, le 25 mars 2021
SOUTIEN À L'UNEF
Une campagne ignominieuse se développe contre le syndicat étudiant UNEF allant jusqu'à vouloir sa dissolution. Elle doit être condamnée par tous les démocrates qui luttent contre ceux qui voudraient bâillonner l'expression, la liberté de manifester, de se rassembler.
C'est le cas de l'URIF FO qui manifeste avec le syndicat étudiant UNEF et avec les lycéens de l'UNL et de la FIDL depuis des années contre la casse du code du travail, contre la contre-réforme des retraites, contre la remise en cause de l'assurance chômage et contre la loi sécurité globale qui fiche les militants syndicaux et ceux de l'UNEF n'y échappent pas !
Comme nous, les militants de l'UNEF se sont opposés aux restrictions touchant l'université. Comme nous, les militants de l'UNEF mènent la lutte pour sortir de la misère des étudiants qui sont obligés pour vivre de se rendre dans les associations pour tout simplement pouvoir manger.
L'un des secrétaires généraux de la Confédération FO Marc Blondel, nous disait régulièrement "Il faut aider les petits", même et y compris lorsque nous nous mobilisions en 1995 contre la remise en cause déjà, de la sécurité sociale et des services publics mais également plus tard contre les attaques portées contre la loi de 1905 de séparation des églises et de l'État.
Ce 22 mars 2021 nous rappelle que c'est le 22 mars 1968 que les prémices de Mai étaient engagées, relayées dans les jours qui suivirent par l'UNEF, car ils ont "surfés" sur ces évènements dans le même temps où leurs successeurs aujourd'hui voudraient les voir disparaitre.
Oui, nous soutenons l'UNEF et la poursuite en commun de nos actions pour la défense des libertés et de la démocratie.
Paris, le 22 mars 2021
L'URIF FO À EVRY(91) DEFENDONS LA BOURSE DU TRAVAIL
L'URIF FO a répondu à l'appel de son UD 91 pour manifester le 17 mars devant la préfecture de l'Essonne pour s'opposer aux velléités des élus de fermer la Bourse du Travail d'Évry. Plusieurs centaines de manifestants dont une forte participation de la CGT-FO étaient rassemblés pour montrer leur détermination de ne pas voir la Bourse du Travail fermer ses portes.
Des délégations des UD FO d'Ile-de-France et de l'UD FO de l'Eure mais également la présence d'un secrétaire confédéral démontrant la solidarité de l'organisation comme cela a été le cas à chaque fois en région Ile-de-France mais également dans l'Eure où les élus ont voulu s'attaquer aux moyens des organisations syndicales comme nous l'avons déjà souligné après toutes les atteintes aux libertés avec la loi sécurité globale, la loi d'urgence, les confinements et les couvre-feux tout est bon pour empêcher manifestations, rassemblements et moyens de s'exprimer. Ils en ajoutent une "nouvelle couche" contre le syndicalisme en voulant le priver des moyens qui permettent chaque jour aux militants syndicaux dans leur Bourse du Travail, d'accueillir ceux qui sont précaires, dépourvus de tous moyens pour se défendre et être représentés ou appuyés dans leurs démarches. C'est aussi une privation en les empêchant de recevoir les salariés souvent en difficultés notamment lorsqu'ils sont confrontés aux plans sociaux et aux licenciements.Tous les manifestants comme leurs organisations s'opposent et continuerons à s'opposer à la fermeture de la Bourse du Travail d'Évry.L'URIF FO assure à son UD 91 de tout son soutien aujourd'hui, comme il y a quelques années en arrière quand déjà les élus menaçaient de fermer cette Bourse du Travail.Elle assure sa solidarité et son soutien à tous les travailleurs de l'Essonne.
Paris, le 18 mars 2021
LOI SÉCURITÉ GLOBALE C'EST TOUJOURS NON !
Hier, l'URIF FO avait appelé aux deux manifestations qui s'opposaient à la loi de sécurité globale. De nombreux militants FO se réunissaient devant le Sénat où la loi était présentée. Il y a fort à parier que le Sénat ne remettra pas en cause ce qui est proposé et ne s'opposera certainement pas à l'art. 24.
Quoi qu'il arrive, l'URIF FO considère que la totalité de ce qui est écrit est mauvais pour la démocratie et les libertés aussi bien collectives qu'individuelles. Que ce soit le fichage des militants qu'ils soient syndicaux ou politiques, l'utilisation des drones pour la surveillance de tous les rassemblements et manifestations, les pouvoirs et les effectifs des polices municipales renforcés, l'utilisation de "services de sécurité privés"…
Nous étions à la manifestation du 16 mars devant le Sénat pour dire qu'il n'y a pas d'amendements possibles, il faut obtenir le retrait de cette loi.
C'est dans le même sens que nous appelons à manifester le samedi 20 mars 2021 à 13H00 – départ Place Edmond Rostand (Angle rue Soufflot -bd St Michel).
Aujourd'hui, notre "conseil de défense" se réunira à 12H00 devant la Préfecture de l'Essonne pour s'opposer aux velléités des élus de ce département de fermer la Bourse du Travail d'Évry.
Après l'état d'urgence, couvre-feu, confinement, une nouvelle atteinte aux libertés touchant les salariés se prépare avec l'empêchement pour ces derniers de se rendre dans les derniers endroits où ils peuvent trouver aide et soutien.
VOUS AVEZ DIT LIBERTÉ ?
Paris, le 17 mars 2021
RÉOUVERTURE IMMÉDIATE DES LIEUX DE CULTURE
Depuis plusieurs semaines déjà, l'URIF FO soutient les revendications posées par le SNLA FO de réouverture de tous les théâtres et lieux de culture.
Ils ont raison de dire que le respect des gestes barrières et l'organisation de l'accueil du public se fera dans de meilleures conditions que dans les transports bondés tous les jours, le matin et avant l'heure du couvre-feu.
Les artistes, les personnels des théâtres notamment mais également ceux des musées ou des cinémas sont dans des situations dramatiques qui seront encore plus difficiles avec la volonté du gouvernement de diminuer de façon drastique les dispositifs de l'assurance chômage qui les conduira à rejoindre les "bataillons" des précaires et des démunis. Comme tous les étudiants qui luttent pour la réouverture des facs et pour leur droit à vivre dignement ; les élèves de l'École supérieur d'art dramatique de Paris se mobilisent pour soutenir les artistes, les étudiants et les personnes de tous les lieux de culture qui sont en train de "prendre de plein fouet" des mesures gouvernementales qui les conduisent obligatoirement à la précarité et à la pauvreté.
Ils ont décidé de soutenir l'occupation de l'Odéon – Ils ont raison !
Le mouvement est réel à Strasbourg avec l'occupation du Théâtre national de la ville et les étudiants des trois promotions de l'ESAD qui ont décidé d'occuper le théâtre national de la colline à Paris – Ils ont raison !
L'URIF FO s'associe aux revendications posées par les étudiants, les
intermittents et les personnels de tous les lieux de culture. Elle les soutient dans leurs occupations, leurs manifestations et rassemblements ainsi que dans la nécessité d'un financement du secteur culturel passant par un plan massif de soutien à l'emploi en concertation avec les organisations syndicales représentatives.
Elle ne peut non plus passer sous silence la nécessité de la prolongation de l'année blanche et son élargissement à tous les travailleurs précaires qui subissent à la fois les effets de la crise et des politiques patronales.
Bien évidemment, l'URIF FO partage et continue à manifester contre la réforme de l'assurance chômage et en exige le retrait.
Elle exige la réouverture immédiate de tous les lieux de culture.
Paris, le 10 mars 2021
PAS TOUCHE À LA MAISON DES SYNDICATS
(BOURSE DU TRAVAIL) D'EVRY (91)
Toutes les mesures "d'urgence sanitaire" prises par le gouvernement avec couvre-feu, confinement etc… contribuent très largement à empêcher le mouvement syndical et les syndicalistes à exercer leurs mandats de défense des salariés. Elles s'opposent au droit de se rassembler, de manifester, de se réunir.
Aujourd'hui, à Évry dans le département de l'Essonne les élus s'attaquent au syndicalisme, sous de faux prétextes de soi-disant sécurité, en voulant fermer la Bourse du Travail et ainsi fermer toutes possibilités aux salariés de pouvoir rencontrer les syndicats et de venir préparer et organiser leur défense auprès des employeurs ou de l'administration.
Cette période difficile à vivre pour tous l'est particulièrement pour le monde du travail, avec les plans sociaux et de licenciements qui sont annoncés chaque jour. Les travailleurs n'ont jamais eu autant besoin de leurs syndicats et c'est à ce moment-là que les élus locaux veulent détruire ce qui a été construit par d'autres il y a de nombreuses années en arrière.
Ce fut déjà le cas en 2015 – 2016 – 2017 où les élus de ces périodes voulaient déjà fermer la Bourse du Travail ou en faire une maison des associations.
Les actions conduites à l'époque par les Unions départementales du 91 mais également par les URIF et même les Confédérations syndicales avaient empêché la fermeture.
Aujourd'hui, la même volonté s'exprime du côté des politiques et la même volonté se développe du côté des organisations syndicales. La lutte s'est engagée avec des rassemblements et manifestation après la conférence de presse qui s'est tenue à la Bourse du Travail, le 3 mars 2021.
L'URIF FO soutient les organisations syndicales qui ont engagé l'action particulièrement l'UD FO 91. Elle demande aux élus d'Évry et du département d'arrêter leur politique de casse. Au-delà des organisations syndicales c'est aux salariés que ces élus s'attaquent.
Salariés qui pourraient bien venir leur demander des comptes et qui
pourraient bien demander aux services de régler leurs situations auprès des patrons, des entreprises, des conseils de prud'hommes, dans les caisses de sécu et d'allocations familiales, etc…
Tout ce qui peut être assuré par le mouvement syndical…s'il n'est pas foutu à la porte des locaux sous des prétextes fallacieux.
Paris, le 5 mars 2021
PAS DE GEL, PAS DE TRÊVE POUR L’ACTION ET LA REVENDICATION
Depuis plusieurs mois, l'URIF FO s'est mobilisée et a participé à toutes les manifestations s'opposant à la loi de sécurité globale.Notre engagement était justifié aux côtés d'organisations et d'associations qui dénonçaient les dérives de cette loi qui s'attaque aux libertés fondamentales de s'exprimer, de se rassembler, de manifester. Elle s'engage dans un processus de fichage massif des syndicalistes, des militants associatifs, des militants politiques. Elle donne des pouvoirs aux polices municipales et aux "officines privées" de sécurité.
Elle donne la possibilité d'utiliser des drones pour filmer les manifestations et surtout les manifestants dans le même temps où "le fameux art. 24" qui est un véritable serpent de mer, apparaissant ou disparaissant au fil des évènements, interdit toute séquence qui filmerait les interventions des forces de police et qui par la même empêche les journalistes d'accomplir leur métier et aux manifestants de pouvoir s'appuyer sur des faits réels de dérives pendant les manifestations avec le droit, preuves filmées à l'appui, de faire valoir leur droit.Aujourd'hui, la Libre Pensée, la Ligue des droits de l'Homme et quelques associations poursuivent leur engagement. L'URIF FO également qui appelle à poursuivre notre participation aux manifestations qui seront organisées particulièrement au cours de la présentation de la loi dans les parlements et notamment au Sénat fin mars.L'URIF FO s'est également toujours engagée avec les organisations étudiantes et lycéennes sur les grandes actions conduites en commun, notamment contre la réforme des retraites mais également contre la loi de sécurité globale.Aujourd'hui, les étudiants sont dans l'action et revendiquent la réouverture des universités et leur retour dans ces dernières. Ils revendiquent de ne plus vivre dans la précarité voire la pauvreté. Aujourd'hui, les étudiants ne peuvent se contenter de vivre et de survivre grâce à cette solidarité qui s'exerce par le biais des associations qui font déjà face à une précarité pour 10 millions de Français qui vivent sous le seuil de pauvreté.TROP, C'EST TROP ! Et ils ont décidé de s'engager dans l'action et la manifestation mi-mars.L'URIF FO appelle donc d'ores-et-déjà l'ensemble de ses structures, de ses UD à se mobiliser et à préparer les actions et manifestations dès à présent, que ce soit :Contre la loi de sécurité globale.Pour la réouverture des Universités et des mesures financières concrètes permettant aux étudiants de vivre décemment.Dès la connaissance des dates permettant la participation de l'URIF FO, nous vous en aviserons.MOBILISONS DÈSMAINTENANT !
Paris, le 26 février 2021
PARADIS LUXEMBOURGEOIS !
Pendant que des dizaines de milliers de salariés au chômage partiel touchent 84% de
leur salaire ; pendant que des dizaines de milliers de salariés en télétravail ont du
mal à obtenir 10 € par mois pour solde de dépenses d'électricité, de repas puisque le
code du travail n'est pas respecté et qu'une partie du patronat s'exonère de toute
obligation légale; pendant que les caissières des magasins sont exposées à l'épidémie
sans avoir touché un seul centime; pendant que les personnels d'entretien, les
personnels du paramédical et de tellement d'autres corporations notamment celles
qui assurent les transports, l'approvisionnement en gaz et électricité, la distribution
du courrier, la distribution des médicaments et les tests Covid…n'ont bénéficié
d'aucune disposition reconnaissant leur engagement.
Pendant que les hôpitaux manquent cruellement de lits et de personnel depuis un an de pandémie sans que l'exécutif n'ait bougé le petit doigt et que le personnel hospitalier constate chaque jour que pendant la crise les réformes se poursuivent.
Pendant que les électriciens manifestent depuis plusieurs semaines contre l'éclatement d'EDF en trois entités qui démontrent la privatisation ; pendant que les cheminots et les agents de la RATP comme ceux de la Poste et des Télécoms voient leurs entreprises rejoindre les bataillons de l'ouverture des marchés, des mensonges sur la baisse des tarifs et sur une supposée amélioration des services rendus aux usagers…
Pendant que les enseignants sont confrontés tous les jours aux difficultés d'accueillir les élèves souvent sans sécurité pour les uns et les autres, qu'ils ne saisissent plus les directives du Ministre, qu'ils ne se sentent pas soutenus par leur hiérarchie et que la
reconnaissance de leurs métiers n'est reconnue que par des mots vides de sens.
Pendant que… Pendant que…
Il y a 17 000 entreprises françaises, des "truands", des sportifs qui contribuent à ce que 6500 milliards d'euros soient placés dans ce paradis fiscal qu'est le Luxembourg.
Dans les entreprises françaises, une partie d'entre elles n'ont pas fait le moindre geste en direction de leurs salariés, n'ont pas fait le moindre geste pour, dans le cadre de la solidarité, payer le moindre impôt contribuant à ce que nos services publics et notamment les hôpitaux puissent bénéficier de ces sommes qui échappent au fisc.
Le "quoi qu'il en coûte" du Président ne devait pas s'adresser à ces gens-là.
Prompts à se faire pardonner à la messe le dimanche leurs turpitudes, ils le feront encore avec ce vol commis au détriment des Français. Ils doivent savoir, puisqu'ils affichent leur croyance tous les dimanches, qu'ils n'iront pas au ciel.
C'est un véritable scandale qui représente plus que la dette de la France.
Alors, au lieu de voler les Français, que les fonds soient rapatriés et que eux, non seulement remboursent la dette mais qu'ils prennent en charge et répondent aux revendications posées par LEURS SALARIÉS et aux besoins des services publics.
NOUS NE POUVONS ÊTRE LES SEULS À PAYER DES IMPOTS.
RETRAIT ! RETRAIT ! DES MILLIARDS DES BANQUES LUXEMBOURGEOISES.
REDISTRIBUTION AUX SALARIÉS ET AUX SERVICES PUBLICS.
Paris, le 9 février 2021
ON EN PARLE PEU ! ELLE EST TOUJOURS LÀ !
Nous aussi étions encore présents dans le cortège se rendant à la Place de la République et manifestant toujours contre la loi sécurité globale dont on n’a pas perdu de vue qu’elle a bien toujours l’intention de « ficher » les syndicalistes et les politiques, renforcer et armer les polices municipales, créer des milices privées et ne pas toucher à l’article 24.
Des milliers de manifestants dans le cortège et le rassemblement, beaucoup de jeunes et une forte délégation de l’URIF-FO qui déployait très largement les drapeaux FO. Tous pour dire très clairement qu’article 24 ou pas cette loi on n’en veut pas.
Le secrétaire général de la CGT-FO, Yves Veyrier nous avait fait savoir qu’il était solidaire des camarades de l’URIF-FO qui manifestaient. Chacun se disait bien que comme pour les lois travail, les retraites, l’assurance chômage on n’en avait pas fini avec cette loi, mais aussi que l’exécutif n’en avait pas fini avec nous.
Les annonces faites par le premier ministre de renforcement des contrôles sur le couvre-feu n’empêcheront pas les militants, les salariés, les jeunes et les retraités de s’opposer à toutes les atteintes aux libertés.
Le premier ministre n’a pas, pour l’instant, annoncé de troisième confinement mais le renforcement de mesures qui portent atteintes aux libertés fondamentales et qui plongent encore plus les étudiants, les anciens, les salariés dans l’isolement, la précarité et la pauvreté. Nous avons été surpris d’entendre certains politiques qui hier encore s’opposaient au confinement pour les raisons que nous venons d’évoquer avaient rejoint les conseils scientifiques, pour indiquer que la mesure de non confinement était incompréhensible.Comprenne qui pourra? Nous, comme une majorité de Français avons de plus en plus de mal à suivre. Mais comme on n’est plus à une pirouette près, qu’ils se rassurent ils l’auront peut-être leur troisième confinement... la semaine prochaine!Nous tenons quand même à faire remarquer que le confinement c’est quand même une atteinte aux libertés et qu’elle est de moins en moins supportée par les Français, mais aussi aux Pays Bas, au Danemark, en Espagne et bien ailleurs!
Paris, le 1er février 2021
Information 30 janvier - 28-01-2021
La coordination « StopLoiSécuritéGlobale » organise un rassemblement samedi 30 janvier, à 14 h Place de la République pour exiger encore une fois l’abrogation de la loi "sécurité globale". Comme lors des précédentes initiatives, l’URIF FO sera présente.
Les syndicats et militants FO sont invités à se retrouver à l'angle de la rue du Faubourg du Temple et de la place de la République à partir de 13h30. Des drapeaux et badges FO seront à votre disposition.
- Article 24 ou pas on n’en veut pas.
- Abrogation de la loi Sécurité Globale.
- On ne nous empêchera pas de revendiquer
Paris, le 28 janvier 2021
DE SURPRISE EN SURPRISE ! OU PLUTOT PAS DE SURPRISE ! - 27-01-2021
Nous avons d’abord eu l’épisode des masques qui ne servaient à rien, puis redeviennent indispensables avec même les recommandations pour les fabriquer à la maison, parce que nous n’en avions pas.
Première surprise : les masques made « in maison » ne sont bons à rien, il faut maintenant du FFP2 à 3€ l’unité et à changer toutes les 6 heures. Il faut se souvenir qu’en mars 2020, les personnels soignants n’en avaient pas ! En ont-ils tous en nombre suffisant aujourd’hui ? Passons sur le matériel pour parler des lits en réanimation mais également pour les autres maladies quasiment en saturation aujourd’hui. Si la vague est trop forte les hôpitaux seront débordés.
Deuxième surprise : Mais qu’a-t-on fait depuis un an pour se doter de lits, recruter du personnel pour faire face à une troisième vague ? C’est ce que disent les personnels soignants qui ont déjà fait des rassemblements et menacent de manifester plus vigoureusement. Les personnels enseignants manifestaient aujourd’hui pour savoir sur « quel pied » ils doivent danser face au flou créé par le ministre et l’exécutif qui prennent des mesures sans les prendre, qui se posent la question de savoir s’il faut allonger les vacances de février ou reconfiner en fermant les écoles collèges, lycée, sans se poser la question de savoir comment feront les parents qui eux doivent au nom des résultats continuer à travailler.
La troisième surprise : serait que le ministre ait entendu les enseignants qui souhaiteraient bien voir arriver la revalorisation de leur profession et de monnaie sonnante et trébuchante qui va avec.
Il y a le vaccin et toutes les polémiques qui vont avec, mais il faut cependant reconnaitre qu’après démarrage très lent voulu par le ministre, le président se fâchait tout rouge ; la cadence s’accélère mais si vous regardez bien la quatrième surprise c’est qu’à raison de 60 000 à 80 000 vaccins par jour on n’est pas prêt d’atteindre ce qu’annonce Olivier Véran : vacciner 70 millions de Français. D’autant qu’on ne sait pas où il a été cherché ce chiffre du nombre de Français, et que les labos coincent pour sortir les doses. N’y aurait-il pas là dessous la volonté de les faire payer plus cher ?
Et si en plus de cela nos sommités médicales se rendaient compte que l’immunité du vaccin ne dure que 4 mois et qu’il faille recommencer à vacciner les premiers sans avoir terminé les derniers.
Vous vous rendez compte du bord… !
Quant à la sixième dose du flacon c’est une surprise supplémentaire qu’on offre comme un bon point le soir à tous ceux qui « trainent » dans les couloirs. Quelle honte !
Et puis il y a cette mauvaise annonce : Sanofi abandonne le vaccin français. Nous pensons que le Président français se rendant dans tous les sommets européens ou mondiaux, devrait faire profil bas et longer les murs. Gageons qu’il va vouloir remplacer le vaccin français par une contre-réforme des retraites.
Et puis la dernière surprise ??? Un troisième confinement ? Le Président prend son temps et pèse toutes les solutions. En tous les cas si c’est comme pour le vaccin français qu’il n’écoute pas trop son conseil scientifique.
Qu’il observe également ce qui se passe en Hollande où la population est en train de manifester et de gronder contre le couvre-feu.
Les Français quant à eux ont été patients, ils respectent les dispositions qu’on leur a imposées, mais ils n’avaient pas à se trouver dans une nouvelle situation d’atteinte aux libertés. Ils savent bien que les annonces n’ont rien à voir avec la santé mais avec « les gros sous ».
Parlera, parlera pas …. tout de suite. Le confinement est dans les tuyaux, cela n’est pas une surprise puisque tout le monde du côté des médias l’annonce.
La surprise serait qu’il annonce répondre aux revendications posées dans tous les secteurs, qu’il ne fera pas de regroupement d’hôpitaux conduisant à des fermetures de lits et des suppressions de personnel, qu’il renonce à la réforme des retraites et de l’assurance chômage, qu’il ne mène pas d’opération de basse politique autour des élections, qu’il ne pense pas tous les matins en se rasant à sa réélection.
Mais pour l’URIF FO, il n’y a pas et il n’y aura pas de surprise et nous continuerons à résister, dans la rue, avec tous ceux qui luttent aujourd’hui, et dans tous les secteurs.
Paris, le 26 janvier 2021
Ils ne manquent pas d’air ! - 22-01-2021
Alors que l’épidémie continue de se propager, que nous sommes sous couvre-feu, que l’on nous parle d’un troisième confinement, que la «campagne de vaccination» patine, la direction de l’AP-HP en liaison avec l’ARS et le ministre de la santé décide de mettre en œuvre le projet, déjà ancien, de regroupement/fusion des hôpitaux Bichat (Paris 18ème) et Beaujon (Clichy). A la clef,près de 400 suppressions de lits et plus de 1000 suppressions de postes!
Cette information a de quoi faire bondir en elle-même, mais en temps de crise sanitaire elle devient ignoble!Alors qu’aucun moyen n’a été donné aux soignants depuis mars pendant la première phase de la crise sanitaire.Alors que les personnels revendiquent une légitime augmentation des moyens pour faire face à l’afflux de patients dans les hôpitaux. Non seulement le gouvernement reste sourd à cette revendication mais il accélère le démantèlement de notre système de soins. C’est proprement inadmissible. L’URIF FO exige le retrait immédiat dans ce projet, l’arrêt des suppressions de postes, de lits,de services, la revalorisation des carrières et la dotation de moyens à hauteur des enjeux sanitaires.Elle revendique le maintien intégral des deux structures accompagné des moyens nécessaires à leur fonctionnement.Informée de l’organisation par les syndicats de l’hôpital Beaujon d’un rassemblement le 11 février, l’URIF soutient cette initiative et sera présente aux côtés des personnels.
Cliquer ici pour accéder à la pétition «NON A LA FERMETURE DE L’HOPITAL BEAUJON» mise en ligne.
Paris, le 22 janvier 2021
L’URIF FO AUX COTES DES ETUDIANTS AUJOURD’HUI ET DANS LES JOURS PROCHAINS - 20-01-2021
L’URIF FO AUX COTES DES ETUDIANTS AUJOURD’HUI ET DANS LES JOURS PROCHAINS Les étudiants se mobilisent aujourd’hui parce que les conditions d’enseignement et de vie tout simplement sont inacceptables.Ils revendiquent le droit de suivre les cours et la réouverture de leurs universités.Ils revendiquent de pouvoir vivre en travaillant pour payer leurs études et pour manger.Le gouvernement en n’annonçant pas de mesures spécifiques et rapides la semaine dernière porte la lourde responsabilité de la dégradation de leurs conditions de vie.
Coupure sociale, isolement, mal bouffe, conditions de vie précaires sont le lot commun de la jeunesse de notre pays obligée de vivre par le biais des colis de nourriture qui leur sont distribués par les associations.C’est inacceptable!Notre URIF FO dans le cadre plus large de l’interrégionale constituée de FO de la CGT de la FSU et de SOLIDAIRES s’est toujours trouvée dans l’action contre la réforme des retraites, l’assurance chômage et bien d’autres revendications auprès de l’UNEF. Elle leur apporte tout le soutien auquel ils sont en droit d’attendre dans l’action juste qu’ils conduisent aujourd’hui.Toutes leurs préoccupations font partie des revendications que nous portons dans l’interrégionale.Les prochaines réunions de l’interrégionale doivent largement porter sur l’organisation des luttes avec les étudiants. L’URIF FO demande à ses structures sur l’Ile de France de se mettre en contact rapidement avec les UD pour organiser l’aide matérielle et financière que nous pouvons leur accorder car cette jeunesse étudiante et particulièrement de l’UNEF qui milite avec nous dans tous les combats menés au sein de la région IDF mérite que ses revendications soient prises en compte.
ILS PEUVENT COMPTER SUR NOUS!
Paris, le 20 janvier 2021
LOI SECURITE GLOBALE : TOUJOURS PAS POUR L’URIF FO - 18-01-2021
Les URIF FO – CGT – FSU – SOLIDAIRES ont appelé une nouvelle fois à manifester contre la loi sécurité globale. A Paris, un cortège de plusieurs milliers de personnes bravaient la neige pour dire non à la loi sécurité globale. Dans le cortège syndical plusieurs milliers de manifestants scandaient «État d’urgence ou pas, on se rassemblera, on manifestera, on s’opposera» ou encore «loi de sécurité globale avec ou sans l’art 24: on n’en veut pas!».
Une manifestation qui s’est déroulée sans heurts malgré quelques provocations en fin de parcours contre des véhicules syndicaux que certains voulaient empêcher de sortir des cortèges.Plusieurs centaines de militants FO des UD FO d’Ile de France défilaient déterminés et prêts à recommencer. Ils étaient salués par le secrétaire général de la Confédération Yves Veyrier venu démontrer sa solidarité au cortège de l’URIF FO qui s’oppose avec détermination depuis sa présentation par le gouvernement de cette loi «Sécurité Globale». Loi qui va donner des pouvoirs supplémentaires aux polices municipales et aux agences de sécurité privées et qui a pour but essentiel de s’attaquer au droit de se rassembler, au droit de manifester et de développer les revendications.Elle va poursuivre la volonté des gouvernements précédents, d’établir les fichiers des militants qu’ils soient syndicaux, politiques ou associatifs.De nouvelles réunions interrégionales vont se tenir, mais d’ores et déjà l’URIF FO s’inscrit dans la poursuite du combat engagé comme nous l’avons fait à l’occasion de la lutte contre la réforme des retraites et qui a porté ses fruits. Dans ce domaine d’ailleurs, elle met en garde l’exécutif sur une volonté de poursuivre cette réforme qui lui fera porter la lourde responsabilité de la poursuite et de la reprise des grèves et manifestations.Comme les manifestants le scandaient dans le cortège parisien «RETRAIT» !
Paris, le 18 janvier 2021
Bis Repetita ! - 15-01-2021
Deux confinements et reconfinements, couvre-feu à 20h00, couvre-feu à 18h00 couvre-feu dans l’Est puis en IDF, puis à Marseille, puis couvre-feu général à 18h00. Ce n’est pas la Covid qui nous guette mais le tournis. En tous les cas ce qui est sûr c’est que le gouvernement sous l’effet et les ordres combinés du conseil scientifique et du conseil de défense nous auront confinés, reconfinés, empêchés de nous rassembler, empêchés de retrouver nos familles, empêchés d’aller boire un coup, empêchés de manifester, empêchés de sortir le soir. Si l’on regarde bien depuis le début du mandat de cet exécutif, on nous aura plus empêchés que l’on ne nous aura donnés la possibilité de nous exprimer.
On ne peut que manifester contre la politique menée par ce gouvernement et que l’on a un peu trop tendance à oublier. Elle est terriblement dangereuse pour les Français et particulièrement pour les salariés mais aussi pour l’école, le lycée, l’université. Nous voulons donc manifester, et aussitôt tombe un dispositif qui tente de nous en empêcher.Nous le disons depuis le début du quinquennat en regardant les sanctions et la répression qui sont tombés sur notre dos lorsque les gilets jaunes et nous-mêmes nous opposions à la politique de rigueur conduite, entrainant des vagues de licenciements et l’accentuation de la précarité et de la pauvreté. Puis ce furent de nouvelles sanctions et répressions avec la lutte engagée contre la contre-réforme des retraites, y compris en nous interdisant de manifester ou en faisant tout pour que les manifestations n’aillent jamais jusqu’au bout.L’accentuation de ces dérives a été de nouveau constatée lors des dernières manifestations du début décembre et de janvier de cette année où les cortèges syndicaux étaient particulièrement pris à partie de tous les côtés.Que nous reste-il à vivre pour les prochaines années si nous ne nous mobilisons pas et ne réagissons pas? Un quinquennat totalement confiné et la disparition totale de nos libertés. Toutes ces raisons nous conduisent une nouvelle fois à appeler à manifester le 16 janvier pour s’opposer à la loi de sécurité globale et aux décrets visant à ficher les opinions du mouvement syndical et politique.Nous devons affirmer clairement que nous ne sommes pas dupes, même si l’on en parle peu et que cela n’est pas très visible sur la place publique que le gouvernement veut une nouvelle fois faire prolonger la loi d’urgence sanitaire jusqu’au mois de juin 2021 en attendant de la prolonger jusqu’à la fin de l’année 2021.Et si le Président était renouvelé sans vote en 2022? On ne nous dirait même pas «circulez, il n’y a rien à voir» puisque nous n’aurions plus le droit de circuler! Quand on entend dans les manifestations RESISTANCE, nous ne pouvons au sein de notre URIF FO qu’appuyer cela et le démontrer en nous mobilisant et en étant dans la rue sur nos revendications, sur des revendications claires!
Paris, le 15 janvier 2021
RÉOUVERTURE IMMÉDIATE DES LIEUX DE CULTURE
Depuis plusieurs semaines déjà, l'URIF FO soutient les revendications posées par le SNLA FO de réouverture de tous les théâtres et lieux de culture.
Ils ont raison de dire que le respect des gestes barrières et l'organisation de l'accueil du public se fera dans de meilleures conditions que dans les transports bondés tous les jours, le matin et avant l'heure du couvre-feu.
Les artistes, les personnels des théâtres notamment mais également ceux des musées ou des cinémas sont dans des situations dramatiques qui seront encore plus difficiles avec la volonté du gouvernement de diminuer de façon drastique les dispositifs de l'assurance chômage qui les conduira à rejoindre les "bataillons" des précaires et des démunis. Comme tous les étudiants qui luttent pour la réouverture des facs et pour leur droit à vivre dignement ; les élèves de l'École supérieur d'art dramatique de Paris se mobilisent pour soutenir les artistes, les étudiants et les personnes de tous les lieux de culture qui sont en train de "prendre de plein fouet" des mesures gouvernementales qui les conduisent obligatoirement à la précarité et à la pauvreté.
Ils ont décidé de soutenir l'occupation de l'Odéon – Ils ont raison !
Le mouvement est réel à Strasbourg avec l'occupation du Théâtre national de la ville et les étudiants des trois promotions de l'ESAD qui ont décidé d'occuper le théâtre national de la colline à Paris – Ils ont raison !
L'URIF FO s'associe aux revendications posées par les étudiants, les
intermittents et les personnels de tous les lieux de culture. Elle les soutient dans leurs occupations, leurs manifestations et rassemblements ainsi que dans la nécessité d'un financement du secteur culturel passant par un plan massif de soutien à l'emploi en concertation avec les organisations syndicales représentatives.
Elle ne peut non plus passer sous silence la nécessité de la prolongation de l'année blanche et son élargissement à tous les travailleurs précaires qui subissent à la fois les effets de la crise et des politiques patronales.
Bien évidemment, l'URIF FO partage et continue à manifester contre la réforme de l'assurance chômage et en exige le retrait.
Elle exige la réouverture immédiate de tous les lieux de culture.
Paris, le 10 mars 2021
PAS TOUCHE À LA MAISON DES SYNDICATS
(BOURSE DU TRAVAIL) D'EVRY (91)
Toutes les mesures "d'urgence sanitaire" prises par le gouvernement avec couvre-feu, confinement etc… contribuent très largement à empêcher le mouvement syndical et les syndicalistes à exercer leurs mandats de défense des salariés. Elles s'opposent au droit de se rassembler, de manifester, de se réunir.
Aujourd'hui, à Évry dans le département de l'Essonne les élus s'attaquent au syndicalisme, sous de faux prétextes de soi-disant sécurité, en voulant fermer la Bourse du Travail et ainsi fermer toutes possibilités aux salariés de pouvoir rencontrer les syndicats et de venir préparer et organiser leur défense auprès des employeurs ou de l'administration.
Cette période difficile à vivre pour tous l'est particulièrement pour le monde du travail, avec les plans sociaux et de licenciements qui sont annoncés chaque jour. Les travailleurs n'ont jamais eu autant besoin de leurs syndicats et c'est à ce moment-là que les élus locaux veulent détruire ce qui a été construit par d'autres il y a de nombreuses années en arrière.
Ce fut déjà le cas en 2015 – 2016 – 2017 où les élus de ces périodes voulaient déjà fermer la Bourse du Travail ou en faire une maison des associations.
Les actions conduites à l'époque par les Unions départementales du 91 mais également par les URIF et même les Confédérations syndicales avaient empêché la fermeture.
Aujourd'hui, la même volonté s'exprime du côté des politiques et la même volonté se développe du côté des organisations syndicales. La lutte s'est engagée avec des rassemblements et manifestation après la conférence de presse qui s'est tenue à la Bourse du Travail, le 3 mars 2021.
L'URIF FO soutient les organisations syndicales qui ont engagé l'action particulièrement l'UD FO 91. Elle demande aux élus d'Évry et du département d'arrêter leur politique de casse. Au-delà des organisations syndicales c'est aux salariés que ces élus s'attaquent.
Salariés qui pourraient bien venir leur demander des comptes et qui
pourraient bien demander aux services de régler leurs situations auprès des patrons, des entreprises, des conseils de prud'hommes, dans les caisses de sécu et d'allocations familiales, etc…
Tout ce qui peut être assuré par le mouvement syndical…s'il n'est pas foutu à la porte des locaux sous des prétextes fallacieux.
Paris, le 5 mars 2021
PAS DE GEL, PAS DE TRÊVE POUR L’ACTION ET LA REVENDICATION
Depuis plusieurs mois, l'URIF FO s'est mobilisée et a participé à toutes les manifestations s'opposant à la loi de sécurité globale.Notre engagement était justifié aux côtés d'organisations et d'associations qui dénonçaient les dérives de cette loi qui s'attaque aux libertés fondamentales de s'exprimer, de se rassembler, de manifester. Elle s'engage dans un processus de fichage massif des syndicalistes, des militants associatifs, des militants politiques. Elle donne des pouvoirs aux polices municipales et aux "officines privées" de sécurité.
Elle donne la possibilité d'utiliser des drones pour filmer les manifestations et surtout les manifestants dans le même temps où "le fameux art. 24" qui est un véritable serpent de mer, apparaissant ou disparaissant au fil des évènements, interdit toute séquence qui filmerait les interventions des forces de police et qui par la même empêche les journalistes d'accomplir leur métier et aux manifestants de pouvoir s'appuyer sur des faits réels de dérives pendant les manifestations avec le droit, preuves filmées à l'appui, de faire valoir leur droit.Aujourd'hui, la Libre Pensée, la Ligue des droits de l'Homme et quelques associations poursuivent leur engagement. L'URIF FO également qui appelle à poursuivre notre participation aux manifestations qui seront organisées particulièrement au cours de la présentation de la loi dans les parlements et notamment au Sénat fin mars.L'URIF FO s'est également toujours engagée avec les organisations étudiantes et lycéennes sur les grandes actions conduites en commun, notamment contre la réforme des retraites mais également contre la loi de sécurité globale.Aujourd'hui, les étudiants sont dans l'action et revendiquent la réouverture des universités et leur retour dans ces dernières. Ils revendiquent de ne plus vivre dans la précarité voire la pauvreté. Aujourd'hui, les étudiants ne peuvent se contenter de vivre et de survivre grâce à cette solidarité qui s'exerce par le biais des associations qui font déjà face à une précarité pour 10 millions de Français qui vivent sous le seuil de pauvreté.TROP, C'EST TROP ! Et ils ont décidé de s'engager dans l'action et la manifestation mi-mars.L'URIF FO appelle donc d'ores-et-déjà l'ensemble de ses structures, de ses UD à se mobiliser et à préparer les actions et manifestations dès à présent, que ce soit :Contre la loi de sécurité globale.Pour la réouverture des Universités et des mesures financières concrètes permettant aux étudiants de vivre décemment.Dès la connaissance des dates permettant la participation de l'URIF FO, nous vous en aviserons.MOBILISONS DÈSMAINTENANT !
Paris, le 26 février 2021
PARADIS LUXEMBOURGEOIS !
Pendant que des dizaines de milliers de salariés au chômage partiel touchent 84% de
leur salaire ; pendant que des dizaines de milliers de salariés en télétravail ont du
mal à obtenir 10 € par mois pour solde de dépenses d'électricité, de repas puisque le
code du travail n'est pas respecté et qu'une partie du patronat s'exonère de toute
obligation légale; pendant que les caissières des magasins sont exposées à l'épidémie
sans avoir touché un seul centime; pendant que les personnels d'entretien, les
personnels du paramédical et de tellement d'autres corporations notamment celles
qui assurent les transports, l'approvisionnement en gaz et électricité, la distribution
du courrier, la distribution des médicaments et les tests Covid…n'ont bénéficié
d'aucune disposition reconnaissant leur engagement.
Pendant que les hôpitaux manquent cruellement de lits et de personnel depuis un an de pandémie sans que l'exécutif n'ait bougé le petit doigt et que le personnel hospitalier constate chaque jour que pendant la crise les réformes se poursuivent.
Pendant que les électriciens manifestent depuis plusieurs semaines contre l'éclatement d'EDF en trois entités qui démontrent la privatisation ; pendant que les cheminots et les agents de la RATP comme ceux de la Poste et des Télécoms voient leurs entreprises rejoindre les bataillons de l'ouverture des marchés, des mensonges sur la baisse des tarifs et sur une supposée amélioration des services rendus aux usagers…
Pendant que les enseignants sont confrontés tous les jours aux difficultés d'accueillir les élèves souvent sans sécurité pour les uns et les autres, qu'ils ne saisissent plus les directives du Ministre, qu'ils ne se sentent pas soutenus par leur hiérarchie et que la
reconnaissance de leurs métiers n'est reconnue que par des mots vides de sens.
Pendant que… Pendant que…
Il y a 17 000 entreprises françaises, des "truands", des sportifs qui contribuent à ce que 6500 milliards d'euros soient placés dans ce paradis fiscal qu'est le Luxembourg.
Dans les entreprises françaises, une partie d'entre elles n'ont pas fait le moindre geste en direction de leurs salariés, n'ont pas fait le moindre geste pour, dans le cadre de la solidarité, payer le moindre impôt contribuant à ce que nos services publics et notamment les hôpitaux puissent bénéficier de ces sommes qui échappent au fisc.
Le "quoi qu'il en coûte" du Président ne devait pas s'adresser à ces gens-là.
Prompts à se faire pardonner à la messe le dimanche leurs turpitudes, ils le feront encore avec ce vol commis au détriment des Français. Ils doivent savoir, puisqu'ils affichent leur croyance tous les dimanches, qu'ils n'iront pas au ciel.
C'est un véritable scandale qui représente plus que la dette de la France.
Alors, au lieu de voler les Français, que les fonds soient rapatriés et que eux, non seulement remboursent la dette mais qu'ils prennent en charge et répondent aux revendications posées par LEURS SALARIÉS et aux besoins des services publics.
NOUS NE POUVONS ÊTRE LES SEULS À PAYER DES IMPOTS.
RETRAIT ! RETRAIT ! DES MILLIARDS DES BANQUES LUXEMBOURGEOISES.
REDISTRIBUTION AUX SALARIÉS ET AUX SERVICES PUBLICS.
Paris, le 9 février 2021
ON EN PARLE PEU ! ELLE EST TOUJOURS LÀ !
Nous aussi étions encore présents dans le cortège se rendant à la Place de la République et manifestant toujours contre la loi sécurité globale dont on n’a pas perdu de vue qu’elle a bien toujours l’intention de « ficher » les syndicalistes et les politiques, renforcer et armer les polices municipales, créer des milices privées et ne pas toucher à l’article 24.
Des milliers de manifestants dans le cortège et le rassemblement, beaucoup de jeunes et une forte délégation de l’URIF-FO qui déployait très largement les drapeaux FO. Tous pour dire très clairement qu’article 24 ou pas cette loi on n’en veut pas.
Le secrétaire général de la CGT-FO, Yves Veyrier nous avait fait savoir qu’il était solidaire des camarades de l’URIF-FO qui manifestaient. Chacun se disait bien que comme pour les lois travail, les retraites, l’assurance chômage on n’en avait pas fini avec cette loi, mais aussi que l’exécutif n’en avait pas fini avec nous.
Les annonces faites par le premier ministre de renforcement des contrôles sur le couvre-feu n’empêcheront pas les militants, les salariés, les jeunes et les retraités de s’opposer à toutes les atteintes aux libertés.
Le premier ministre n’a pas, pour l’instant, annoncé de troisième confinement mais le renforcement de mesures qui portent atteintes aux libertés fondamentales et qui plongent encore plus les étudiants, les anciens, les salariés dans l’isolement, la précarité et la pauvreté. Nous avons été surpris d’entendre certains politiques qui hier encore s’opposaient au confinement pour les raisons que nous venons d’évoquer avaient rejoint les conseils scientifiques, pour indiquer que la mesure de non confinement était incompréhensible.Comprenne qui pourra? Nous, comme une majorité de Français avons de plus en plus de mal à suivre. Mais comme on n’est plus à une pirouette près, qu’ils se rassurent ils l’auront peut-être leur troisième confinement... la semaine prochaine!Nous tenons quand même à faire remarquer que le confinement c’est quand même une atteinte aux libertés et qu’elle est de moins en moins supportée par les Français, mais aussi aux Pays Bas, au Danemark, en Espagne et bien ailleurs!
Paris, le 1er février 2021
Information 30 janvier - 28-01-2021
La coordination « StopLoiSécuritéGlobale » organise un rassemblement samedi 30 janvier, à 14 h Place de la République pour exiger encore une fois l’abrogation de la loi "sécurité globale". Comme lors des précédentes initiatives, l’URIF FO sera présente.
Les syndicats et militants FO sont invités à se retrouver à l'angle de la rue du Faubourg du Temple et de la place de la République à partir de 13h30. Des drapeaux et badges FO seront à votre disposition.
- Article 24 ou pas on n’en veut pas.
- Abrogation de la loi Sécurité Globale.
- On ne nous empêchera pas de revendiquer
Paris, le 28 janvier 2021
DE SURPRISE EN SURPRISE ! OU PLUTOT PAS DE SURPRISE ! - 27-01-2021
Nous avons d’abord eu l’épisode des masques qui ne servaient à rien, puis redeviennent indispensables avec même les recommandations pour les fabriquer à la maison, parce que nous n’en avions pas.
Première surprise : les masques made « in maison » ne sont bons à rien, il faut maintenant du FFP2 à 3€ l’unité et à changer toutes les 6 heures. Il faut se souvenir qu’en mars 2020, les personnels soignants n’en avaient pas ! En ont-ils tous en nombre suffisant aujourd’hui ? Passons sur le matériel pour parler des lits en réanimation mais également pour les autres maladies quasiment en saturation aujourd’hui. Si la vague est trop forte les hôpitaux seront débordés.
Deuxième surprise : Mais qu’a-t-on fait depuis un an pour se doter de lits, recruter du personnel pour faire face à une troisième vague ? C’est ce que disent les personnels soignants qui ont déjà fait des rassemblements et menacent de manifester plus vigoureusement. Les personnels enseignants manifestaient aujourd’hui pour savoir sur « quel pied » ils doivent danser face au flou créé par le ministre et l’exécutif qui prennent des mesures sans les prendre, qui se posent la question de savoir s’il faut allonger les vacances de février ou reconfiner en fermant les écoles collèges, lycée, sans se poser la question de savoir comment feront les parents qui eux doivent au nom des résultats continuer à travailler.
La troisième surprise : serait que le ministre ait entendu les enseignants qui souhaiteraient bien voir arriver la revalorisation de leur profession et de monnaie sonnante et trébuchante qui va avec.
Il y a le vaccin et toutes les polémiques qui vont avec, mais il faut cependant reconnaitre qu’après démarrage très lent voulu par le ministre, le président se fâchait tout rouge ; la cadence s’accélère mais si vous regardez bien la quatrième surprise c’est qu’à raison de 60 000 à 80 000 vaccins par jour on n’est pas prêt d’atteindre ce qu’annonce Olivier Véran : vacciner 70 millions de Français. D’autant qu’on ne sait pas où il a été cherché ce chiffre du nombre de Français, et que les labos coincent pour sortir les doses. N’y aurait-il pas là dessous la volonté de les faire payer plus cher ?
Et si en plus de cela nos sommités médicales se rendaient compte que l’immunité du vaccin ne dure que 4 mois et qu’il faille recommencer à vacciner les premiers sans avoir terminé les derniers.
Vous vous rendez compte du bord… !
Quant à la sixième dose du flacon c’est une surprise supplémentaire qu’on offre comme un bon point le soir à tous ceux qui « trainent » dans les couloirs. Quelle honte !
Et puis il y a cette mauvaise annonce : Sanofi abandonne le vaccin français. Nous pensons que le Président français se rendant dans tous les sommets européens ou mondiaux, devrait faire profil bas et longer les murs. Gageons qu’il va vouloir remplacer le vaccin français par une contre-réforme des retraites.
Et puis la dernière surprise ??? Un troisième confinement ? Le Président prend son temps et pèse toutes les solutions. En tous les cas si c’est comme pour le vaccin français qu’il n’écoute pas trop son conseil scientifique.
Qu’il observe également ce qui se passe en Hollande où la population est en train de manifester et de gronder contre le couvre-feu.
Les Français quant à eux ont été patients, ils respectent les dispositions qu’on leur a imposées, mais ils n’avaient pas à se trouver dans une nouvelle situation d’atteinte aux libertés. Ils savent bien que les annonces n’ont rien à voir avec la santé mais avec « les gros sous ».
Parlera, parlera pas …. tout de suite. Le confinement est dans les tuyaux, cela n’est pas une surprise puisque tout le monde du côté des médias l’annonce.
La surprise serait qu’il annonce répondre aux revendications posées dans tous les secteurs, qu’il ne fera pas de regroupement d’hôpitaux conduisant à des fermetures de lits et des suppressions de personnel, qu’il renonce à la réforme des retraites et de l’assurance chômage, qu’il ne mène pas d’opération de basse politique autour des élections, qu’il ne pense pas tous les matins en se rasant à sa réélection.
Mais pour l’URIF FO, il n’y a pas et il n’y aura pas de surprise et nous continuerons à résister, dans la rue, avec tous ceux qui luttent aujourd’hui, et dans tous les secteurs.
Paris, le 26 janvier 2021
Ils ne manquent pas d’air ! - 22-01-2021
Alors que l’épidémie continue de se propager, que nous sommes sous couvre-feu, que l’on nous parle d’un troisième confinement, que la «campagne de vaccination» patine, la direction de l’AP-HP en liaison avec l’ARS et le ministre de la santé décide de mettre en œuvre le projet, déjà ancien, de regroupement/fusion des hôpitaux Bichat (Paris 18ème) et Beaujon (Clichy). A la clef,près de 400 suppressions de lits et plus de 1000 suppressions de postes!
Cette information a de quoi faire bondir en elle-même, mais en temps de crise sanitaire elle devient ignoble!Alors qu’aucun moyen n’a été donné aux soignants depuis mars pendant la première phase de la crise sanitaire.Alors que les personnels revendiquent une légitime augmentation des moyens pour faire face à l’afflux de patients dans les hôpitaux. Non seulement le gouvernement reste sourd à cette revendication mais il accélère le démantèlement de notre système de soins. C’est proprement inadmissible. L’URIF FO exige le retrait immédiat dans ce projet, l’arrêt des suppressions de postes, de lits,de services, la revalorisation des carrières et la dotation de moyens à hauteur des enjeux sanitaires.Elle revendique le maintien intégral des deux structures accompagné des moyens nécessaires à leur fonctionnement.Informée de l’organisation par les syndicats de l’hôpital Beaujon d’un rassemblement le 11 février, l’URIF soutient cette initiative et sera présente aux côtés des personnels.
Cliquer ici pour accéder à la pétition «NON A LA FERMETURE DE L’HOPITAL BEAUJON» mise en ligne.
Paris, le 22 janvier 2021
L’URIF FO AUX COTES DES ETUDIANTS AUJOURD’HUI ET DANS LES JOURS PROCHAINS - 20-01-2021
L’URIF FO AUX COTES DES ETUDIANTS AUJOURD’HUI ET DANS LES JOURS PROCHAINS Les étudiants se mobilisent aujourd’hui parce que les conditions d’enseignement et de vie tout simplement sont inacceptables.Ils revendiquent le droit de suivre les cours et la réouverture de leurs universités.Ils revendiquent de pouvoir vivre en travaillant pour payer leurs études et pour manger.Le gouvernement en n’annonçant pas de mesures spécifiques et rapides la semaine dernière porte la lourde responsabilité de la dégradation de leurs conditions de vie.
Coupure sociale, isolement, mal bouffe, conditions de vie précaires sont le lot commun de la jeunesse de notre pays obligée de vivre par le biais des colis de nourriture qui leur sont distribués par les associations.C’est inacceptable!Notre URIF FO dans le cadre plus large de l’interrégionale constituée de FO de la CGT de la FSU et de SOLIDAIRES s’est toujours trouvée dans l’action contre la réforme des retraites, l’assurance chômage et bien d’autres revendications auprès de l’UNEF. Elle leur apporte tout le soutien auquel ils sont en droit d’attendre dans l’action juste qu’ils conduisent aujourd’hui.Toutes leurs préoccupations font partie des revendications que nous portons dans l’interrégionale.Les prochaines réunions de l’interrégionale doivent largement porter sur l’organisation des luttes avec les étudiants. L’URIF FO demande à ses structures sur l’Ile de France de se mettre en contact rapidement avec les UD pour organiser l’aide matérielle et financière que nous pouvons leur accorder car cette jeunesse étudiante et particulièrement de l’UNEF qui milite avec nous dans tous les combats menés au sein de la région IDF mérite que ses revendications soient prises en compte.
ILS PEUVENT COMPTER SUR NOUS!
Paris, le 20 janvier 2021
LOI SECURITE GLOBALE : TOUJOURS PAS POUR L’URIF FO - 18-01-2021
Les URIF FO – CGT – FSU – SOLIDAIRES ont appelé une nouvelle fois à manifester contre la loi sécurité globale. A Paris, un cortège de plusieurs milliers de personnes bravaient la neige pour dire non à la loi sécurité globale. Dans le cortège syndical plusieurs milliers de manifestants scandaient «État d’urgence ou pas, on se rassemblera, on manifestera, on s’opposera» ou encore «loi de sécurité globale avec ou sans l’art 24: on n’en veut pas!».
Une manifestation qui s’est déroulée sans heurts malgré quelques provocations en fin de parcours contre des véhicules syndicaux que certains voulaient empêcher de sortir des cortèges.Plusieurs centaines de militants FO des UD FO d’Ile de France défilaient déterminés et prêts à recommencer. Ils étaient salués par le secrétaire général de la Confédération Yves Veyrier venu démontrer sa solidarité au cortège de l’URIF FO qui s’oppose avec détermination depuis sa présentation par le gouvernement de cette loi «Sécurité Globale». Loi qui va donner des pouvoirs supplémentaires aux polices municipales et aux agences de sécurité privées et qui a pour but essentiel de s’attaquer au droit de se rassembler, au droit de manifester et de développer les revendications.Elle va poursuivre la volonté des gouvernements précédents, d’établir les fichiers des militants qu’ils soient syndicaux, politiques ou associatifs.De nouvelles réunions interrégionales vont se tenir, mais d’ores et déjà l’URIF FO s’inscrit dans la poursuite du combat engagé comme nous l’avons fait à l’occasion de la lutte contre la réforme des retraites et qui a porté ses fruits. Dans ce domaine d’ailleurs, elle met en garde l’exécutif sur une volonté de poursuivre cette réforme qui lui fera porter la lourde responsabilité de la poursuite et de la reprise des grèves et manifestations.Comme les manifestants le scandaient dans le cortège parisien «RETRAIT» !
Paris, le 18 janvier 2021
Bis Repetita ! - 15-01-2021
Deux confinements et reconfinements, couvre-feu à 20h00, couvre-feu à 18h00 couvre-feu dans l’Est puis en IDF, puis à Marseille, puis couvre-feu général à 18h00. Ce n’est pas la Covid qui nous guette mais le tournis. En tous les cas ce qui est sûr c’est que le gouvernement sous l’effet et les ordres combinés du conseil scientifique et du conseil de défense nous auront confinés, reconfinés, empêchés de nous rassembler, empêchés de retrouver nos familles, empêchés d’aller boire un coup, empêchés de manifester, empêchés de sortir le soir. Si l’on regarde bien depuis le début du mandat de cet exécutif, on nous aura plus empêchés que l’on ne nous aura donnés la possibilité de nous exprimer.
On ne peut que manifester contre la politique menée par ce gouvernement et que l’on a un peu trop tendance à oublier. Elle est terriblement dangereuse pour les Français et particulièrement pour les salariés mais aussi pour l’école, le lycée, l’université. Nous voulons donc manifester, et aussitôt tombe un dispositif qui tente de nous en empêcher.Nous le disons depuis le début du quinquennat en regardant les sanctions et la répression qui sont tombés sur notre dos lorsque les gilets jaunes et nous-mêmes nous opposions à la politique de rigueur conduite, entrainant des vagues de licenciements et l’accentuation de la précarité et de la pauvreté. Puis ce furent de nouvelles sanctions et répressions avec la lutte engagée contre la contre-réforme des retraites, y compris en nous interdisant de manifester ou en faisant tout pour que les manifestations n’aillent jamais jusqu’au bout.L’accentuation de ces dérives a été de nouveau constatée lors des dernières manifestations du début décembre et de janvier de cette année où les cortèges syndicaux étaient particulièrement pris à partie de tous les côtés.Que nous reste-il à vivre pour les prochaines années si nous ne nous mobilisons pas et ne réagissons pas? Un quinquennat totalement confiné et la disparition totale de nos libertés. Toutes ces raisons nous conduisent une nouvelle fois à appeler à manifester le 16 janvier pour s’opposer à la loi de sécurité globale et aux décrets visant à ficher les opinions du mouvement syndical et politique.Nous devons affirmer clairement que nous ne sommes pas dupes, même si l’on en parle peu et que cela n’est pas très visible sur la place publique que le gouvernement veut une nouvelle fois faire prolonger la loi d’urgence sanitaire jusqu’au mois de juin 2021 en attendant de la prolonger jusqu’à la fin de l’année 2021.Et si le Président était renouvelé sans vote en 2022? On ne nous dirait même pas «circulez, il n’y a rien à voir» puisque nous n’aurions plus le droit de circuler! Quand on entend dans les manifestations RESISTANCE, nous ne pouvons au sein de notre URIF FO qu’appuyer cela et le démontrer en nous mobilisant et en étant dans la rue sur nos revendications, sur des revendications claires!
Paris, le 15 janvier 2021